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  • : Chroniques ordinaires d'une socialiste de Haute-Garonne.
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On est socialiste à partir du moment où l'on a cessé de dire « bah,  c'est l'ordre des choses et nous n'y changerons rien », à partir du moment où l'on a senti que ce prétendu ordre des choses était en contradiction flagrante avec la volonté de justice, d'égalité et de solidarité qui vit en nous.

Léon Blum

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 20:34

Villemur.jpg

Et oui, quand c'est fini, ça continue. Ils ont tous été licenciés. Certains ont retrouvé du travail. Quelques uns à VMI, Villemur Industrie, sauvée du désastre, d'autres ici ou là, dans des domaines parfois très différents. Et certains, non.

Les Molex. Quelqu'un, un jour, m'a fait une réflexion sur cette manière, étrange selon lui, d'appeler des gens. C'est méconnaitre l'attachement des salariés à leur outil de travail, quand on ne le leur vole pas. C'est aussi méconnaitre le formidable esprit de lutte collective qui s'est développé. Tous différents, mais ensemble. Les Molex. Les Conti. Les Freescale. Etc. hélas.

Bref, les Molex seront ce jeudi 11 juillet une nouvelle fois devant un tribunal. Le Conseil des Prud'hommes de Toulouse va juger sur le fond, enfin, après les recours procéduriers vainement tentés par la direction de Molex, les dossiers des 190 ex salariés qui ont contesté le motif économique de leur licenciement, et donc la fermeture de l'usine de Villemur-sur-Tarn.

Le 30 mai dernier, une nouvelle décision de justice favorable est déjà tombée : le licenciement des anciens représentants du personnel a été annulé par le Tribunal Administratif de Toulouse. Rappelons que c'est Eric Woerth, alors ministre du Travail, qui en 2010 avait annulé la décision de l'inspection du travail qui, elle, avait refusé les licenciements au motif que la raison économique n'avait pas été justifiée. Il avait ainsi autorisé le licenciement des représentants du personnel.

Au delà de la satisfaction d'avoir, une nouvelle fois, eu justice, même 3 ans après, il est intéressant de noter que le délibéré souligne que l'analyse de la réalité de la justification économique ne pouvait se borner à celle de Molex SARL, c'est à dire la seule usine de Villemur, sans tenir compte de la situation du groupe Molex. Extrait :

MolexDelib.jpg

Et pour un résumé des épisodes précédents, voir sur ce blog Molex, 3 ans après.

Et donc, non, l'affaire Molex, ce n'est pas fini.

La CGT appelle à un rassemblement de soutien devant le TGI de Toulouse, place du Salin, ce jeudi 11 juillet 2013 à partir de 12 heures.

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