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  • : Une souris rose
  • : Chroniques ordinaires d'une socialiste de Haute-Garonne.
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On est socialiste à partir du moment où l'on a cessé de dire « bah,  c'est l'ordre des choses et nous n'y changerons rien », à partir du moment où l'on a senti que ce prétendu ordre des choses était en contradiction flagrante avec la volonté de justice, d'égalité et de solidarité qui vit en nous.

Léon Blum

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 22:07

Le Bureau Fédéral de vendredi dernier a marqué le début d’une nouvelle période, tournée vers les échéances de 2007, présidentielle et, dans la foulée, législatives. Ambiance particulière pour ce premier BF depuis bien (trop) longtemps, juste après l’investiture.

Une première mouture de l’organisation de campagne a été présentée par Kader Arif, premier fédéral, sur la base d’une circulaire nationale co-signée par Arif Kader, secrétaire national aux fédérations… Le Bureau Fédéral, élargi à divers représentants, deviendrait le comité départemental de campagne. La campagne s’articulerait sur le terrain avec celle des législatives, en lien également avec Désirs d’Avenir. Ca continue à cogiter, et le dispositif final sera présenté au Conseil Fédéral de jeudi prochain.

Ségolène Royal l’a dit, sa campagne sera participative. Parce que, comme nous rénovateurs l’avons défendu depuis 2002, elle met en avant la nécessité de réconcilier les citoyens avec la politique. D’abord en donnant la possibilité de prendre la parole pour donner son avis. Puis en prenant la peine d’entendre cette parole et d’analyser ce qui en ressort, pour le confronter au projet socialiste et ainsi l’enrichir et l’améliorer. L’ambition est belle, et essentielle. A nous de savoir la faire vivre dans les mois à venir.

S’ouvre donc le temps des forums participatifs, sur quatre thèmes :

-          éducation, formation, accès au premier emploi, nouveau pacte avec les jeunes,

-          lutte contre toutes les formes de violence, sécurité durable,

-          vie chère, pouvoir d’achat, efficacité économique, dialogue social,

-          excellence environnementale, co-développement.

Des réunions seront organisées par le parti dans tous les cantons, rencontres que nous voulons le plus ouvertes possible. Toutes les conclusions des débats seront remontées vers l’équipe nationale et une synthèse sera présentée publiquement par Ségolène Royal en Février.

Pour lancer cette nouvelle étape, « tous sur le pont » a dit le national ! C’est ainsi qu’était nommée l’opération du week-end, qui a vu ici ou là des militants socialistes distribuer des tracts, pour présenter ces débats participatifs - et rappeler également que le 31 décembre est la date limite d’inscription sur les listes électorales.

Vous avez envie de dire votre mot pour participer à ce que nous voulons construire ? Soyez attentifs dans vos communes à ce qui se passe, n’hésitez pas à interpeller les socialistes autour de vous, ou à défaut (car rien ne vaut tout de même une vraie rencontre pour discuter) réagissez sur le site national du PS.

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 12:34

J’étais dimanche à Paris pour participer comme déléguée de Haute-Garonne au congrès d’investiture. Ni suspense ni enjeu cette fois. Un long trajet Toulouse-Paris, heureusement coupé par une halte dans mon Limousin natal, juste pour être là, au cœur de cette journée particulière, et honorer ainsi le mandat confié au congrès du Mans. Les caméras aussi étaient là, nombreuses. Des vidéos sont en ligne sur le site du PS, avec les textes des interventions. Un aperçu plus bas.

Mon congrès à moi, c’est une multiplicité d’impressions, pour une grosse journée et quelques heures dans cette fameuse salle de la Mutualité.

Arrivée vers 10h30, première vision du crâne de François Hollande, dehors, entouré d’une nuée de caméras. Juste le temps de récupérer mon badge dans la cohue des délégués et de gagner la place gentiment gardée par mes camarades. La Haute-Garonne aux premières loges, les orateurs de profil, la brochette des « stars », François et Ségolène, Dominique et Laurent, et les représentants étrangers, de biais un peu derrière nous. De quoi observer de près émotions, sourires et crispations. Bien humain, tout cela.

La jeune Barbara Romagnan et le moins jeune Pierre Mauroy co-animent. La rénovation, et l’héritage de 1981… Le symbole n’est pas très léger, mais bon.

Lionel Jospin n’est pas là, dommage, mais tant pis, la vie continue.

Interventions de Patrick Bloche et Bertrand Delanoé. Puis François Rebsamen pour « un moment de poésie », l’annonce des résultats. La meilleure nouvelle : 280 000 adhérents, 220 000 inscrits au vote, près de 82% de votants.

Ambiance « joyeuse et grave », selon les mots de François Hollande. Je l’ai ressenti aussi, ce moment charnière, où finalement rien ne se passe, si ce n’est mesurer le chemin parcouru, mais aussi la difficulté de ce qu’il reste à faire.

Drôle d’impression, en levant mon badge rouge dans cette salle chaleureuse. Je me suis revue au Mans, levant mon carton, mais pour m'abstenir dans une immense salle glaciale. Bien seuls étions nous alors, rénovateurs défendant la ligne qui nous semblait juste. Nous n’avons pas changé d’idéal, mais nous avons fait le choix d’un rassemblement qui peut nous permettre de rejeter la droite et de faire, espérons le, progresser les socialistes par la rénovation. Je suis fière que nous ayons ainsi agi au Mans, et satisfaite de voir les socialistes se rassembler derrière leur candidate.

« Ségolène », « présidente ! » de nombreuses fois, de longues minutes. Drapeaux du MJS agités au balcon, applaudissements en cœur des délégués en bas.

Ségolène Royal s’avance ensuite pour son intervention. Souriante, radieuse même. Emue sans doute, devant le micro, mais transmettant quelque chose, autre chose qui en ringardise beaucoup d’un seul coup, Sarkozy pour commencer. Frêle et déterminée. Tant mieux, car elle l’a dit elle-même, elle en aura besoin, et nous aussi.

Un discours de femme, peut-être bien, qui sans doute déconcerte nos esprits habitués à l’éloquence masculine.  Rien de différent pour l’instant de sa campagne interne, si ce n’est la volonté de mettre le parti au boulot ! Allez hop, militants, élus, faites vivre cette démarche, allez rencontrer les gens, remontez moi ce qu’ils disent, leurs souffrances, leurs espoirs. Fini de rire, la candidate est en campagne !

La sono est poussive, un technicien vient intervenir sur la jupe de l’oratrice. « Ce n’est qu’un micro », lance-t-elle avec humour. Rires. Décidemment, rien n’est habituel.

Nous n’entendrons jamais la vidéo du président du PSE. Mais en revanche les mots d’autres socialistes, portés dans cette salle pour rappeler notre internationalisme, et aussi dire, ce dont peut-être nous n’avons pas toujours conscience, ce que notre candidate incarne. Les messages de Romano Prodi, de Jose Luis Zapatero notre voisin. La présence de députés chiliens. J’ai beaucoup aimé, comme d’habitude, Yvette Roudy, buvant du petit lait en lisant les mots de soutien de Michelle Bachelet. Yvette Roudy, ministre de Mitterand, « sans qui rien n’aurait été possible ». J’ai apprécié Georges Papandreou, président de l’internationale socialiste, disant en français qu’il partage cette exigence de faire de la politique autrement et cette démarche de démocratie participative. J’ai découvert avec plaisir Elio Di Rupo, leader des socialistes belges, parlant du renouveau, de l’espoir que notre candidate et les socialistes français représentent. Un discours chaleureux, plein d’énergie et d’envie de victoire. J’ai peu aimé Jean-Michel Baylet, intervenant pour le PRG, dans cette posture de tribun dont je suis un peu lassée. Mais un plaisir : l’entendre remercier Ségolène d’avoir ouvert le chantier de la 6e République. Promis, j’achèterai la Dépêche demain…

Et plusieurs fois, l’hommage à François Hollande, pour avoir mené ainsi le parti à cette investiture. Je n’ai pas toujours dit ça de mon premier secrétaire, mais cette fois encore, comme à Toulouse, j’ai trouvé son intervention forte, excellente vraiment de lucidité, d’humour, d’aisance, et d’énergie. Reconnaissons le, c’est dit. L’envie de battre la droite comme moteur, le rassemblement des socialistes et au-delà, de la gauche, comme perspective.

Bella ciao, ciao, pour finir avec les derniers sourires. La bise à Arnaud Montebourg au passage, on s’est vus il y a peu en effet, et voilà le grand air parisien.

Une visite par curiosité à Saint-Nicolas du Chardonnet avec un camarade dont le portable s’est mis à sonner et que je ne dénoncerai pas par charité socialiste… Les retrouvailles avec la délégation 31 à une terrasse bondée, et une table au calme pour reprendre des forces en échangeant quelques anecdotes. Les différences politiques entre nous n’empêchent pas la discussion, tant mieux… Petite digestion, puis direction Austerlitz, pour le train de 16h47. Une sieste dans la voiture 6, un bout de chemin dans la voiture 15 haut-garonnaise, avant de descendre à Limoges, me reposer et me faire nourrir, puis repartir dans la nuit vers Toulouse. Mes pensées vers Sandra qui nous manque, en revoyant notre retour du Mans par cette même autoroute dans la Twingo de Valery. Je me demande souvent ce qu’elle aurait pensé de tout cela.

Ouf, la journée était longue, je vous avais prévenus… bravo à ceux qui ont lu jusqu’au bout.

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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 16:37

Ce jour 25 Novembre a été institué « journée internationale contre les violences faites aux femmes », en hommage aux sœurs Mirabal, militantes dominicaines, qui furent brutalement assassinées le 25 novembre 1960 sur les ordres du dictateur et chef de l'État, Rafael Trujillo (le site de l’ONU pour ceux qui veulent en savoir plus). Encore une de ces journées alibi qui ne servent à rien ? Voire. Car en parler, dans ce domaine, c’est déjà progresser. Les chiffres qui sont donnés à cette occasion doivent au moins faire réfléchir. Le collectif Midi-Pyrénées pour les droits des femmes, qui appelle à un rassemblement ce jour au Capitole à 16h00, appel soutenu par le PS, en rappelle quelques uns, frappants, si j’ose dire. Ainsi au 21e siècle, une femme sur dix est victime de violences conjugales. Ainsi, en France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint. 48 000 femmes sont violées chaque année. 13% des femmes sont agressées verbalement dans l’espace public, 9% au travail. 11% des femmes auront été victime d’une agression sexuelle au cours de leur vie. Peut-on continuer à faire comme si de rien n’était ? Le combat pour l’égalité et les droits des femmes est dans l’histoire des socialistes. Et il est heureux d’ailleurs de constater que de nombreux camarades hommes le partagent naturellement (voir par exemple l’article d’un camarade rénovateur). Mais sur ce plan, nous sommes tout de même encore un parti au modèle dominant masculin, avec parfois en conséquence une tendance à sous-estimer ces questions, ou considérer qu’il faut les laisser à quelques femmes dont ce serait la marotte. Je ne raconterai pas ici les discours limite que j’ai eu la surprise d’entendre parfois en Conseil Fédéral, à propos de la parité, car je veux croire que ces comportements sont ou vont devenir minoritaires. Et n'oublions pas que c'est un gouvernement socialiste, celui de Lionel Jospin, qui a institué la parité. Ni que le PS atteindra cette fois pour les législatives l'objectif de 50% de candidates. Nous pouvons là en être fiers. Je pense en tout cas qu’il n’est pas neutre que notre candidat soit une candidate. Ségolène Royal a rappelé ce jour les avancées des espagnols qui ont voté une loi cadre sur ce sujet. "La France devra faire ce que l'Espagne a réussi à faire", a-t-elle dit. Banco.

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 08:43

C’est fait, et de belle manière : Ségolène sera donc la candidate des socialistes, 60% des militants en ont décidé ainsi, en venant voter massivement.

Voici les résultats de la Haute-Garonne, tels qu’annoncés par Kader Arif hier soir à la fédération :

-          Inscrits : 7011

-          Votants : 5840 (83.37%)

-          B/N : 38

-          Exprimés : 5802

-          Ségolène Royal : 3679 (63.4%)

-          Dominique Strauss-Kahn : 1207 (20.8%)

-          Laurent Fabius : 917 (15.8%)

Dans ma section, même tendance : 91.4% de participation, 61.3% pour Ségolène Royal, 29% pour Dominique Strauss-Kahn, 9.7% pour Laurent Fabius.

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 23:31

Je n’ai pas encore eu le temps de parler ici de mon choix pour la présidentielle. Il a mûri entre l’été et septembre, jusqu’au moment où, au sein du courant Rénover Maintenant, nous avons voté. Puisque le candidat qui portait directement nos idées ne pouvait se présenter, il fallait choisir, finalement parmi trois. Car si je peux encore comprendre qu’un militant s’abstienne à défaut de trouver son idéal, je ne peux concevoir qu’un responsable ou un courant ne prenne pas position.

J’aurais pu, sur le discours ancré à gauche, choisir Laurent Fabius. Mais j’ai du mal à croire que l’on puisse autant changer en politique, et sur l’ensemble de mes critères de rénovatrice, j’ai choisi Ségolène Royal.

Je reproduis ci-dessous un article publié sur le site de RM qui en donne les raisons.

Tous les choix sont respectables, et après tout nous ne faisons que choisir parmi trois brillants camarades, tous trois issus de la même synthèse. J’aimerais bien que l’on s’en souvienne, et que l’on n’oublie pas que nos réels adversaires s’appellent Sarkozy ou LePen.

"Pourquoi Ségolène Royal ? Le choix du renouveau" par Marie-Agnès Gandrieau, RM 31

8 novembre

Je n’étais pas portée au départ à soutenir la candidature de Ségolène Royal. Je ne suis pas fan de l’une ou adversaire de l’autre. Mais je suis une militante, qui doit choisir, avec sa raison, celui ou celle qui affrontera la droite.

Mon choix est fait, car je constate que Ségolène incarne aujourd’hui un renouveau dont la politique, et singulièrement la gauche, a tant besoin.

Renouveau par sa personne, car si être une femme n’est pas en soi une qualité, son élection serait un symbole fort. D’ailleurs beaucoup des procès dont elle fait l’objet n’auraient pas lieu si elle était un homme. Pour cela, elle a ma sympathie.

Renouveau aussi par ses thématiques. Crise politique, crise sociale, crise écologique : tel était le diagnostic des rénovateurs. Les trois candidats soutiennent de toute manière le même projet socialiste, mais qui porte également ces trois axes ? Sur l’environnement, Ségolène est la plus crédible, par son parcours, ses actes, et le poids qu’elle y accorde. Elle est la seule, même si la 6e République est encore innommée, à mettre la question démocratique au cœur de son discours.

Renouveau enfin par sa démarche. Oser des remises en question, c’est difficile en politique, où toute idée neuve se heurte au poids des conservatismes. Nous, rénovateurs, en avons fait la dure expérience. Quand Ségolène dit qu’il ne faut pas avoir peur du peuple, pourquoi cela suscite-t-il de si fortes réactions ? Quand elle dit, à propos des 35 heures, qu’elles ont plus bénéficié aux cadres qu’aux ouvriers, n’est-ce pas simplement refuser l’autosatisfaction aveugle ? N’est-ce pas par un discours de vérité que les socialistes pourront reconquérir ceux que nous sommes censés défendre et qui se sont éloignés de nous ?

Je ne pense pas que la popularité de Ségolène ne soit qu’une bulle médiatique, comme on a pu le croire. Je crois qu’elle sera plus que d’autres à même d’incarner un espoir de changement.

Car enfin le choix me semble là : voulons-nous continuer comme si le 21 Avril 2002 n’avait pas eu lieu, avec un Le Pen en embuscade et un Sarkozy omniprésent ? Ou voulons-nous tenter autre chose ? Le premier choix est plus rassurant, les rails sont tracés, les discours rodés. Le deuxième choix est plus difficile, car il offre moins de certitudes. Mais il me semble plus porteur d’avenir, peut-être l’appel d’air que le PS recherche en vain depuis quatre ans. A nous, militants socialistes, rénovateurs, ancrés à gauche, de travailler encore à ce que cet espoir se concrétise.

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 23:04

J’étais hier soir au débat toulousain, chanceuse sur ma chaise dans cette grande salle bondée. J’ai évité (de justesse) l’écrasement contre les portes d’entrée, sous la pression d’une foule de camarades bien pressés. J’ai évité aussi (de peu) le piétinement par une meute de caméras qui suivaient Laurent Fabius à la sortie pendant que nous discutions tranquillement entre camarades. Je n’ai pas évité les sirènes des pompiers, qu’on entendait de la salle pendant le discours du pauvre DSK, et sont venus à la fin nous dire pourquoi, à raison, ils étaient en colère, contre Sarkozy qui avait reconnu que leur métier était dangereux, mais sans aucune conséquence sur leur fiche de paie, leur carrière ou leur retraite ! A part ça, je n’ai franchement pas retenu grand-chose de cet exercice. Peut-être parce que, comme beaucoup, mon choix est fait. Mais peut-être d’autres auront-ils apprécié tout autrement.

Le plus marquant à mes yeux fut finalement François Hollande, dans son rôle de premier secrétaire, clôturant avec une certaine fierté ces débats, disant aux nouveaux adhérents qu’il espérait bien les voir toujours parmi nous par la suite, et appelant déjà au rassemblement contre la droite. Le plus étrange, certainement l’introduction d’Alain Fauconnier, nous expliquant que les manifestations de désapprobation étaient proscrites, les applaudissements à limiter à deux minutes, et détaillant la gestion des trois chronométreurs. Inhabituelle ambiance et réactions mitigées dans la salle. Mais la pression était forte sur le débat toulousain après les dérapages parisiens. La réunion fut donc parfaitement correcte. On entendit beaucoup parler d’Airbus et des scandaleuses stock-options de Noël Forgeard. De Jaurès, de Blum et de François Mitterand aussi. Et finalement, l’impression que tout a été dit.

Un scoop tout de même : le dernier grand meeting de la campagne 2007 sera à Toulouse, selon la tradition !

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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 23:39

Il se confirme que les places seront chères ce jeudi à Diagora Labège. Les portes ouvrent à 19h00, et je n’entends que des camarades qui comptent bien y aller tôt. Malheur à ceux qui travaillent et ne peuvent se libérer à temps! Certains conseillent de venir avec un « signe distinctif », la carte, ou à défaut l’Hebdo ou l’Avenir, pour éviter toute complication avec le service d’ordre. Espérons que le parking ne sera pas rempli de mécontents, et surtout que les sifflets et comportements de ce genre auront été remisés au placard …

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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 23:40

Cette fois, nous y sommes. Le jour J approche. Et on le sent bien, même chez ceux qui veulent garder une certaine réserve, la tension monte. Positive, quand il s’agit des militants qui ont à cœur de faire le meilleur choix. Insupportable, quand il s’agit de ceux qui sont prêts à tout pour qu’une écurie gagne, quitte par exemple à ridiculiser leur parti avec une salle partisane, où sifflets et invectives remplacent écoute et réflexion.

Quoi qu’il en soit, les deux prochaines semaines vont être occupées :

- Les Assemblées Générales se tiennent depuis la semaine dernière dans toutes les sections. Pour le canton de Lanta, ce sera lundi 6 Novembre, à Saint-Pierre de Lages, à 20h45, avec nos camarades de Caraman.

- Mardi 7 Novembre, à 20h30, troisième et dernier débat télévisé, sur LCP, avec retransmission à la Fédération.

- Le jeudi 9 Novembre, troisième et dernier débat régional à Diagora-Labège, à 20h30. Forte pression sur la fédération pour rattraper le tir du débat parisien. Le Canard Enchaîné mentionnait les réserves émises sur notre Premier Fédéral, « le très jospiniste Kader Alif » (sic) qui ne serait apparemment pas l’animateur la soirée. On dit que François Hollande sera là. Une inquiétude déjà : la taille de la salle, 3300 places environ, seulement, alors que le débat s’adresse aux militants socialistes du grand sud-ouest. Les autres fédérations ont réservé des sièges, ce qui est normal. Les portes ouvriront à 19h00, et j’ai bien peur que les places ne soient chères !

- Le lundi 13 novembre, à 20h45, Arnaud Montebourg salle de Barcelone à Toulouse.

- Le jeudi 16 novembre, 1er tour du vote dans toutes les sections. Pour notre canton, à Aigrefeuille. En Haute-Garonne, ce sont environ 7300 adhérents, dont plus de 2000 nouveaux, qui sont inscrits sur les listes validées. Le vote était prévu de 16h00 à 22h00, mais le Bureau Fédéral a obtenu une dérogation pour tout le département afin de commencer à 18h00 comme d’habitude. Voilà bien le parisianisme à l’œuvre : au lieu de garder les mêmes horaires partout sauf à Paris où on l’aurait étendu en raison du nombre d’adhérents, on applique à tous le régime parisien et c’est la province avec ses sections rurales qui doit demander des dérogations !

- Le 17, peut-être pourrons-nous enfin passer à la vraie campagne contre la droite. Sinon, 2e tour le 23 novembre…

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